– Ce qui est certain c'est que, dans le Sahîh de al-Bukhârî et dans le Sahîh de Muslim il se trouve certains hadîths qui sont mutawâtir ul-lafz, et d'autres qui sont mutawâtir ul-ma'nâ.
– Ce qui est également certain c'est que, dans ces deux recueils, il se trouve quelques hadîths (minoritaires) qui ont fait l'objet de critiques de la part de certains grands spécialistes de hadîths, tels que ad-Dâraqutnî et d'autres. Je citerai plus bas quelques hadîths rapportés par Muslim et dont Ahmad ibn Hanbal ou al-Bukhârî avait fait la critique.
Nous ne parlerons ici ni la première ni de la seconde catégorie.
– Nous parlerons des hadîths qui sont seulement akhbâru âhâd (voir l'article dont le lien figure plus haut) et qui n'ont pas fait l'objet de critiques de la part d'autres grands spécialistes...
–--- Alors ici encore, ce qui est certain c'est qu'il est certains hadîths parmi ceux-ci qui sont authentiques mais dont certains passages précis font l'objet de relations divergentes entre les différentes versions rapportées par al-Bukhâri et/ou Muslim. On parle alors de idhtirâb fi-l-matn. Ainsi en est-il du montant convenu entre le Prophète (sur lui soit la paix) et Jâbir ibn 'Abdillâh (que Dieu l'agrée) quant au prix du chameau que ce Compagnon a vendu au Prophète alors qu'ils étaient en voyage ; et du fait de savoir si ce Compagnon a alors stipulé (ou pas) comme condition que, malgré que la vente est effective immédiatement, il continuera à le monter jusqu'à Médine... Les différentes relations présentes dans le Sahîh de al-Bukhârî disent chose différentes quant à ce point précis, et al-Bukhârî a personnellement eu recours au tarjîh (il a donné préférence à telle chose sur telle autre).
Mais nous ne parlerons pas non plus ici de ces passages qui présentent de l'idhtirâb.
–--- Nous parlerons seulement, ici, des hadîths qui sont rapportés par al-Bukhârî et Muslim dans leur recueil, mais qui ne relèvent d'aucun des cas de figure venant d'être évoqués : Chacun de ces hadîths est-il "plus authentique" que n'importe quel hadîth authentique présent ailleurs ?
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L'avis de Ibn us-Salâh est que chaque hadîth rapporté par al-Bukhârî et Muslim possède effectivement un degré plus élevé d'authenticité, par rapport à un hadîth qui est authentique mais est rapporté par un autre auteur. Et pour cause : le hadîth du premier type est établi avec certitude (qat'iyy uth-thubût) :
Ibn us-Salâh a distingué ainsi 7 catégories :
- la 1ère comporte le hadîth rapporté par à la fois al-Bukhârî et Muslim dans leur Sahîh ;
- la 2nde comporte le hadîth rapporté par al-Bukharî mais pas par Muslim ;
- la 3ème comporte le hadîth rapporté par Muslim mais pas par al-Bukhârî ;
- la 4ème comporte le hadîth remplissant les conditions des deux Sahîh mais que al-Bukhârî et Muslim n'y ont pas inséré ;
- la 5ème comporte le hadîth remplissant les conditions du Sahîh de al-Bukhârî seulement, mais que celui-ci n'y a pas inséré ;
- la 6ème comporte le hadîth remplissant les conditions du Sahîh de Muslim seulement, mais que celui-ci n'y a pas inséré ;
- la 7ème comporte les hadîths qui sont authentiques mais qui, ni n'ont été rapportés par l'un d'eux, ni ne remplissent les conditions fixées par l'un d'eux.
Et Ibn us-Salâh précise que tous les hadîths ayant été rapportés par al-Bukhârî dans son Sahîh, ou par Muslim dans son Sahîh, sont qat'iyy uth-thubût : établis du Prophète, sur lui soit la paix, avec certitude (exception faite, précise-t-il, des quelques hadîths dont l'authenticité a été discutée par de grands spécialistes, tels que ad-Dâraqutnî etc.).
Voici ce qu'il écrit :
- "ثم إن درجات الصحيح تتفاوت في القوة، بحسب تمكن الحديث من الصفات المذكورة التي تنبني الصحة عليها. وتنقسم باعتبار ذلك إلى أقسام يستعصي إحصاؤها على العاد الحاصر. ولهذا نرى الإمساك عن الحكم لإسناد أو حديث بأنه الأصح على الإطلاق. على أن جماعة من أئمة الحديث خاضوا غمرة ذلك، فاضطربت أقوالهم. فروينا عن إسحاق بن راهويه أنه قال: "أصح الأسانيد كلها: الزهري عن سالم عن أبيه" (Al-Muqaddima, p. 13) ;
- "وإذا انتهى الأمر في معرفة الصحيح إلى ما خرجه الأئمة في تصانيفهم الكافلة ببيان ذلك - كما سبق ذكره -، فالحاجة ماسة إلى التنبيه على أقسامه باعتبار ذلك.
فأولهما: صحيح أخرجه البخاري ومسلم جميعا.
الثاني: صحيح انفرد به البخاري، أي عن مسلم.
الثالث: صحيح انفرد به مسلم، أي عن البخاري.
الرابع: صحيح على شرطهما لم يخرجاه.
الخامس: صحيح على شرط البخاري لم يخرجه.
السادس: صحيح على شرط مسلم لم يخرجه.
السابع: صحيح عند غيرهما، وليس على شرط واحد منهما.
هذه أمهات أقسامه.
وأعلاها الأول، وهو الذي يقول فيه أهل الحديث كثيرا: "صحيح متفق عليه". يطلقون ذلك ويعنون به اتفاق البخاري ومسلم، لا اتفاق الأمة عليه؛ لكن اتفاق الأمة عليه لازم من ذلك وحاصل معه، لاتفاق الأمة على تلقي ما اتفقا عليه بالقبول. وهذا القسم جميعه مقطوع بصحته والعلم اليقيني النظري واقع به" (Ibid., p. 18).
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L'avis de Ibn Hajar n'est, mis à part une nuance, pas très éloigné de celui de Ibn us-Salâh :
Ibn Hajar n'est pas d'accord avec Ibn us-Salâh sur le fait de considérer que les hadîths rapportés par à la fois al-Bukhârî et Muslim sont qat'iyy uth-thubût (établis du Prophète avec certitude).
Il lui préfère le fait de dire (en substance) soit qu'ils sont établis au zann aghlab (établis du Prophète de façon très fortement présumée) (ce qui correspond au 'ilm nazarî) ; soit qu'ils sont les plus authentiques de tous les hadîths.
Son raisonnement est le suivant :
– d'une part il y a consensus quant au fait que ces deux recueils ont une spécificité ;
– or cette spécificité ne peut pas être l'obligation de mettre en pratique ce qui s'y trouve, car cela est valable pour tout hadîth authentique, même s'il ne se trouve pas dans l'un de ces deux recueils ;
– dès lors, leur spécificité est que les hadîths s'y trouvant sont établis au zann aghlab (yufîd ul-'ilm an-nazarî), ou qu'ils sont les plus authentiques (assahh ul-hadîth).
Voici son écrit : "وقد يقع فيها - أي في أخبار الآحاد المنقسمة إلى: مشهور، وعزيز، وغريب - ما يفيد العلم النظري بالقرائن على المختار، خلافا لمن أبى ذلك. والخلاف في التحقيق لفظي، لأن من جوز إطلاق العلم قيده بكونه نظريا، وهو الحاصل عن الاستدلال، ومن أبى الإطلاق خص لفظ العلم بالمتواتر، وما عداه عنده ظني، لكنه لا ينفي أن ما احتف بالقرائن أرجح مما خلا عنها" (Nuz'hat un-nazar, p. 33).
Et :
"فإن قيل: إنما اتفقوا على وجوب العمل به لا على صحته، منعناه؛ وسند المنع: أنهم متفقون على وجوب العمل بكل ما صح ولو لم يخرجه الشيخان؛ فلم يبق للصحيحين في هذا مزية! والإجماع حاصل على أن لهما مزية فيما يرجع إلى نفس الصحة. وممن صرح بإفادة ما خرجه الشيخان العلم النظري: الأستاذ أبو إسحاق الإسفرائيني؛ ومن أئمة الحديث: أبو عبد الله الحميدي وأبو الفضل بن طاهر وغيرهما. ويحتمل أن يقال: المزية المذكورة كون أحاديثهما أصح الحديث" (Nuz'hat un-nazar, p. 34).
Il écrit aussi :
"ثم بعد تقرير ذلك كله جميعا لم يقل ابن الصلاح ولا من تقدمه أن هذه الأشياء تفيد العلم القطعي كما يفيده الخبر المتواتر؛ لأن المتواتر يفيد العلم الضروري الذي لا يقبل التشكيك، وما عداه مما ذكر يفيد العلم النظري الذي يقبل التشكيك، ولهذا تخلفت إفادة العلم عن الأحاديث التي عللت في الصحيحين، والله أعلم.
وبعد تقرير هذا، فقول ابن الصلاح "والعلم اليقيني النظري حاصل به": لو اقتصر على قوله "العلم النظري"، لكان أليق بهذا المقام.
أما "اليقيني"، فمعناه القطعي. فلذلك أنكر عليه من أنكر، لأن المقطوع به لا يمكن الترجيح بين آحاده، وإنما يقع الترجيح في مفهوماته. ونحن نجد علماء هذا الشأن قديما وحديثا يرجحون بعض أحاديث الكتابين على بعض، بوجوه من الترجيحات النقلية. فلو كان الجميع مقطوعا به، ما بقي للترجيح مسلك. وقد سلم ابن الصلاح هذا القدر فيما مضى، لمّا رجّح بين صحيحي البخاري ومسلم.
فالصواب الاقتصار في هذه المواضع على أنه "يفيد العلم النظري" كما قررناه، والله أعلم" (An-Nukat, 1/378-379).
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Par contre, an-Nawawî est pour sa part opposé à l'avis susmentionné de Ibn us-Salâh :
Le raisonnement de an-Nawawî est le suivant :
– certes, il y a consensus quant au fait que ces deux recueils ont une spécificité ;
– or cette spécificité ne peut pas être l'obligation de mettre en pratique ce qui s'y trouve, car cela est valable pour tout hadîth authentique, même s'il ne se trouve pas dans l'un de ces deux recueils ; par ailleurs, ne se trouvant pas dans ces deux recueils, ils sont seulement zannî ; on voit par là que le hadîth zanniyy uth-thubût aussi, il est obligatoire de le mettre en pratique ;
– dès lors, la supériorité des deux Sahîh de al-Bukhârî et Muslim, c'est que les hadîths s'y trouvant n'ont plus besoin d'être vérifiés quant à leur authenticité : ces hadîths sont tous unanimement reconnus comme étant authentiques [mis à part les quelques hadîths qui ont fait l'objet de critiques de la part de grands spécialistes]. Contrairement à celui des hadîths se trouvant dans d'autres recueils : leur caractère "authentique" a quant à lui besoin d'être vérifié avant d'être déclaré tel. Mais dans les deux cas, cela ne dépasse pas l'établissement au zann...
Il écrit :
"أحاديث الصحيحين التي ليست بمتواترة انما تفيد الظن. فإنها آحاد، والآحاد انما تفيد الظن، على ما تقرر. ولا فرق بين البخاري ومسلم وغيرهما في ذلك.
وتلقى الأمة بالقبول انما أفادنا وجوب العمل بما فيهما، وهذا متفق عليه. فان أخبار الآحاد التي في غيرهما يجب العمل بها اذا صحت أسانيدها، ولا تفيد الا الظن. فكذا الصحيحان!
وانما يفترق الصحيحان وغيرهما من الكتب في كون ما فيهما صحيحا لا يحتاج إلى النظر فيه، بل يجب العمل به مطلقا؛ وما كان في غيرهما لا يعمل به حتى ينظر وتوجد فيه شروط الصحيح.
ولا يلزم من اجماع الأمة على العمل بما فيهما: اجماعهم على أنه مقطوع بأنه كلام النبي صلى الله عليه وسلم" (Muqaddimat Shar'h Muslim, p. 20).
(Voir aussi At-Taqrîb, p. 103.)
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Est proche de l'avis de an-Nawawî ce que Ibn ul-Humâm a écrit :
Les Sahîh de al-Bukhârî et de Muslim sont dits : "les deux livres les plus authentiques après le Coran", mais cela vaut pour la généralité, et ce eu égard aux conditions d'authenticité que chacun a fixées pour insérer des hadîths dans son recueil : il ne s'agit pas seulement de hadîths sahîh, mais de hadîths d'un très haut degré d'authenticité (les deux auteurs n'ont pas inséré dans leur Sahîh des hadîths qu'ils savent être authentiques, mais qui ne remplissent pas les conditions très strictes qu'ils ont fixées pour leur recueil).
Cependant, pour ce qui est de chaque hadîth considéré individuellement, force est de constater que parfois, pour certains hadîths, le fait que ce hadîth précis remplisse ou pas ces conditions, cela est l'objet d'un ijtihad :
--- al-Bukhârî (ou Muslim) a fait son ijtihad, qui l'a amené à considérer que tel hadîth répond effectivement à toutes les conditions de très grande authenticité qu'il a fixées,
--- mais d'autres grands spécialistes ont eu, à propos de ce hadîth précis, un avis différent.
Ibn ul-Humâm écrit, faisant la critique de ce que Ibn us-Salâh a dit (et que nous avons relaté plus haut) :
"وقول من قال "أصح الأحاديث ما في الصحيحين، ثم ما انفرد به البخاري، ثم ما انفرد به مسلم، ثم ما اشتمل على شرطهما من غيرهما، ثم ما اشتمل على شرط أحدهما": تَحَكُّمٌ لا يجوز التقليد فيه!
إذ الأصحّيّة ليس إلا لاشتمال رواتهما على الشروط التي اعتبراها؛ فإذا فرض وجود تلك الشروط في رواة حديث في غير الكتابين، أفلا يكون الحكم بأصحية ما في الكتابين عين التحكم؟
ثم حكمهما أو أحدهما بأن الراوي المعين مجتمع تلك الشروط ليس مما يقطع فيه بمطابقة الواقع؛ فيجوز كون الواقع خلافه.
وقد أخرج مسلم عن كثير في كتابه ممن لم يسلم من غوائل الجرح؛ وكذا في البخاري جماعة تكلم فيهم؛ فدار الأمر في الرواة على اجتهاد العلماء فيهم.
وكذا في الشروط حتى أن من اعتبر شرطا أو ألغاه آخر، يكون ما رواه الآخر مما ليس فيه ذلك الشرط عنده مكافئا لمعارضة المشتمل على ذلك الشرط.
وكذا فيمن ضعف راويا ووثقه الآخر.
نعم، تسكن نفس غير المجتهد ومن لم يخبر أمر الراوي بنفسه إلى ما اجتمع عليه الأكثر.
أما المجتهد في اعتبار الشرط وعدمه والذي خبر الراوي، فلا يرجع إلا إلى رأي نفسه" (Fat'h ul-qadîr, 1/462-463).
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Voici quelques hadîths ayant été insérés par Muslim dans son Sahîh, mais dont al-Bukhârî ou Ahmad ibn Hanbal n'était pas convaincu de l'authenticité :
Il y a al-Bukhârî :
– "إذا كان يوم القيامة، دفع الله عز وجل إلى كل مسلم يهوديا أو نصرانيا، فيقول: هذا فكاكك من النار" (Muslim, 2767) : al-Bukhârî a fait la critique de cette relation : "وفي حديث الباب وما بعده دلالة على ضعف الحديث الذي أخرجه مسلم من رواية غيلان بن جرير عن أبي بردة بن أبي موسى الأشعري عن أبيه رفعه: "يجيء يوم القيامة ناس من المسلمين بذنوب أمثال الجبال، يغفرها الله لهم ويضعها على اليهود والنصارى." فقد ضعفه البيهقي وقال: تفرد به شداد أبو طلحة؛ والكافر لا يعاقب بذنب غيره، لقوله تعالى "ولا تزر وازرة وزر أخرى". وقد أخرج أصل الحديث مسلم من وجه آخر عن أبي بردة بلفظ: "إذا كان يوم القيامة دفع الله إلى كل مسلم يهوديا أو نصرانيا فيقول هذا فداؤك من النار." قال البيهقي: ومع ذلك فضعفه البخاري وقال: الحديث في الشفاعة أصح" (FB 11/483-484).
– "خلق الله عز وجل التربة يوم السبت، وخلق فيها الجبال يوم الأحد، وخلق الشجر يوم الاثنين، وخلق المكروه يوم الثلاثاء، وخلق النور يوم الأربعاء، وبث فيها الدواب يوم الخميس، وخلق آدم عليه السلام بعد العصر من يوم الجمعة، في آخر الخلق، في آخر ساعة من ساعات الجمعة، فيما بين العصر إلى الليل" (Muslim, 2789) : al-Bukhârî a (de même que 'Alî ibn al-Madînî) fait la critique de cette relation, et a donné préférence au fait qu'elle a pour origine Ka'b al-Ahbâr (Tafsîr Ibn Kathîr, commentaire de Coran 1/29 et de Coran 7/54).
Ibn Taymiyya affirme que, bien que tous deux grands érudits, al-Bukhârî était encore plus érudit que Muslim, et encore plus connaisseur que lui des 'ilal de l'ensemble de ce qui est rapporté comme hadîth attribué au Prophète (sur lui soit la paix). Cf. Majmu' ul-fatâwâ :
- tome 1 p. 256 ;
- tome 17 p. 235 ;
- tome 18 p. 17 ;
- tome 20 p. 321.
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Il y a Ahmad ibn Hanbal :
– "عن عبد الرحمن بن وعلة، أخبره عن عبد الله بن عباس، قال: سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول: إذا دبغ الإهاب فقد طهر" (Muslim, 366) : Ahmad ibn Hanbal avait déclaré ce hadîth : dha'îf (MF 18/17) ;
– "عن ابن عباس قال: كان الطلاق على عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم، وأبي بكر، وسنتين من خلافة عمر، طلاق الثلاث واحدة، فقال عمر بن الخطاب: إن الناس قد استعجلوا في أمر قد كانت لهم فيه أناة، فلو أمضيناه عليهم، فأمضاه عليهم" (Muslim, 1472) : Ahmad ibn Hanbal avait fait la critique de cette relation : il avait dit : "Je délaisse cette relation par le fait qu'il est relaté le contraire de Ibn Abbâs par 10 voies : il considérait les 3 talâq comme valant bien 3" (Al-Mussawwadda, p. 207).
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Il y a Ibn Taymiyya :
- "ماء الرجل أبيض، وماء المرأة أصفر، فإذا اجتمعا، فعلا مني الرجل مني المرأة، أذكرا بإذن الله، وإذا علا مني المرأة مني الرجل، آنثا بإذن الله" (Muslim, 315) : Ibn Taymiyya a dit que l'authenticité du propos ici présent ("ils donnent alors naissance à un garçon" / "ils donnent alors naissance à une fille") est discutable : "في صحة هذا اللفظ نظر" (At-Turuq ul-hukmiyya, p. 260).
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).