Poème composé à l'occasion du décès de mon professeur Cheikh Abdullâh Patel (de Kapodra) (رحمه الله)

Bismillāh ir-Rahmān ir-Rahīm.

Le titre et quelque chose du contenu de ce qui va suivre me sont venus en tête le soir du décès de mon professeur Cheikh Abdullah Patel (رحمه الله), survenu un Mardi. Le reste a été réalisé le Jeudi suivant.

Je ne suis pas poète, et, les quelques lignes qui vont suivre, je les ai seulement scribouillées. C'est pourquoi la richesse du vocabulaire et le souffle du verbe que l'on trouve chez les poètes, il ne faudra pas s'étonner de les voir quelque peu manquer ci-après. Chacun fait ce qu'il peut. Et ce qu'il fait est perfectible.

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Lorsque, une à une, les vieilles lampes s'éteignent

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Lorsque, à mesure que les années t'étreignent
Telles des géants agissant sans aucun bruit
Et que tu vois que les vieilles lampes s'éteignent
Et que çà et là surgit l'ombre de la nuit.

Ton cœur oui s'inquiète des avenirs incertains
Et de ces nouveaux défis posés par le temps.
Sauras-tu tenir compte du contexte demain
Et rester fidèle à Ijmā', Sunna, Coran ?

Le Cheikh Abdullāh nous a quittés il y a peu
Nous laissant ainsi, le cœur les yeux larmoyants
Mais aussi d'être ses élèves très heureux
Et de son apport à l'héritage tout contents.

Et voici qu'entre-temps de nouveaux luminaires
Ont pu grâce à Dieu recevoir quelque peu
De cette flamme qui brûlait dans les phares d'hier
Et qui les poussait à Le servir pour le mieux.

Réforme et Contexte sont partout leitmotivs
Orthodoxie, Sunna, demeurent impératives.
Jamais ne cesseront d'exister dans la Umma
Des personnes se trouvant en le cheminement Droit.

Que Dieu nous place tous parmi ces bienheureux
Et nous garde ainsi jusqu'à notre dernier soupir
Aimant nos prédécesseurs, nos grands, nos aïeux
Et suivant leurs interprétations, ces saphirs.

Ne pas être un gros chêne refusant de ployer
Pas non plus un lierre rampant sur les collines
Mais un roseau droit sur sa tige et ses racines,
Sa partie supérieure faisant s'incliner.

Les élèves bourbonnais du vieux Cheikh sauront-ils
Ne pas se déchirer à cause des désaccords
Mais comprendre que sur les points qui, Zannī sont-ils,
Le Dialogue, la Tolérance étaient son point fort.

Avant-hier Abdullāh, mais depuis avant lui
Ya'qūb de Dessaï, Sayyid Ab'rār, Shēr Ali
Et puis Dhu-l-Faqār ces anciens miens professeurs
Ont été rappelés par leur Noble Créateur.

Qu'Il vous fasse Miséricorde et vous rétribue
Qu'Il vous place dans ce qui a été votre but.
Votre élève Anas garde en lui souvenir
De votre enseignement et de vos doux sourires.

Le jeudi 28/10/1439 - 12/07/2018

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