Dhikr de souvenir (ذِكْرُ استِحْضَار) & Dhikr de rapprochement conséquent (ّذِكْرُ تقرُّب رُوحاني), par les actions des 'ibâdât

Il existe ici trois choses :

– croire en l'existence de Dieu et en toutes les choses invisibles (ce qui inclut les promesses divines concernant l'au-delà etc.) ; et avoir acquis une grande certitude (yaqîn) sur ces choses ;
– se remémorer la présence de Dieu (tadhakkur / istihdhâr) ; et avoir, présent en son for intérieur de façon conséquente, le souvenir d'autres choses invisibles (comme le Paradis, etc.) ;
– avancer spirituellement (taqarrub) vers Dieu.

Ce sont les seconde et troisième de ces choses qui sont désignées sous le nom de dhikr :

dhikr de type 1 : se remémorer la présence de Dieu (tadhakkur / istihdhâr), et avoir, présent en son for intérieur de façon conséquente, le souvenir des autres choses invisibles (comme le Paradis, etc.) ;

dhikr de type 2 : avancer spirituellement vers Dieu (taqarrub).

Ces types 1 et 2 relèvent tous deux du dhikr au sens A de ce terme, tel qu'exposé dans notre autre article : le dhikr intérieur.
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Il existe cependant une différence entre ces deux types, 1 et 2, du
dhikr (d'ailleurs le premier peut être désigné comme étant le "A.1", et le second : le "A.2" ; nous allons y revenir).

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I) Dhikr de souvenir (tadhakkur / istihdhâr, type 1) et Dhikr de rapprochement conséquent (taqarrub, type 2) :

De la parole divine "وَأَقِمِ الصَّلَاةَ لِذِكْرِي", "Et accomplis la prière li-dhikrî" (Coran 20/14), Ibn ul-Qayyim écrit qu'il existe 3 commentaires :
i) "Et accomplis la prière quand tu penses à Moi" (la particule "li" étant alors waqtiyya, comme dans les versets 17/78 et 21/47) ;
ii) "Et accomplis la prière pour que tu penses à Moi" (la particule "li" étant alors de ta'lîl, et le nom d'action "dhikr" étant en rapport d'annexion avec ce qui constitue son complément d'objet) ;
iii) "Et accomplis la prière pour que Je pense à toi" (la particule "li" étant alors de ta'lîl, et le nom d'action "dhikr" étant en rapport d'annexion avec ce qui est son sujet).

Puis Ibn ul-Qayyim écrit que le commentaire que nous avons désigné ici sous le chiffre "ii" est le plus pertinent ("az'har"), mais qu'au fond ces commentaires sont tous les 3 corrects, car :
d'une part, c'est le fait que l'homme a en lui le dhikr de Dieu qui va le pousser à avoir besoin d'accomplir une prière devant Lui (et c'est ce que dit le commentaire i) ;
d'autre part, la prière que l'on fait alors est le moyen par lequel on fait le dhikr de Dieu (et c'est ce qu'affirme le commentaire ii) ;
– enfin, lorsque le croyant pense à Dieu, Dieu pense à Lui, comme le dit le verset coranique 2/152 (et qu'il s'agit d'accomplir la prière afin que Dieu pense à soi, c'est ce qu'affirme le commentaire iii) (Al-Wâbil us-sayyib, p. 104, avec une légère modification en ce qui concerne le dernier point).

Cependant – et c'est ce que nous voudrions souligner ici –, cet écrit de Ibn ul-Qayyim n'a de sens que si le dhikr qui précède l'accomplissement de la prière et en entraîne le besoin (dhikr évoqué dans le commentaire i) est distinct du dhikr qui se réalise par le moyen de la prière (dhikr auquel le commentaire ii fait allusion).
En effet, dire que d'une part c'est le fait que l'homme fait le dhikr de Dieu qui va le pousser à ressentir le besoin d'accomplir une prière devant Lui, et que d'autre part la prière est le moyen par lequel l'homme fait le dhikr de Dieu, cela n'a de sens que si les deux dhikr sont distincts l'un de l'autre (sinon on aurait un raisonnement circulaire – lazima-d-dawr).

Et, effectivement, le premier dhikr (dhikr ut-tadhakkur) crée l'envie (shawq) et entraîne le besoin du second (dhirk ut-taqarrub ir-rûhânî).
Le second
dhikr répond au besoin exprimé par le premier, renforce le premier et le sublime, et apaise partiellement et temporairement l'envie (shawq).

Ce premier dhikr, cité ici dans le commentaire i, consiste en le tadhakkur mentionné plus haut comme étant le dhikr de type 1.
Et le dhikr mentionné ici dans le commentaire ii est quant à lui le taqarrub évoqué supra comme étant le dhikr de type 2.
Le premier peut être désigné comme étant le "A.1", et le second : le "A.2".

Le dhikr de type 1 (le tadhakkur, A.1) s'obtient par le fait de dire ou d'écouter des prêches, de fréquenter des hommes pieux, etc., et aussi par l'accomplissement de ces actions dites "'ibâdât".
Par contre, le dhikr de type 2
(le taqarrub rûhânî conséquent, A.2) ne s'obtient que par l'accomplissement de ces actions dites "'ibâdât" ; certes, on se rapproche également de Dieu par l'accomplissement de tout ce que Dieu aime, fût-ce du domaine des 'âdât ; cependant, nous parlons ici du rapprochement conséquent, lequel n'est possible que par les actions des 'ibâdât (cliquez ici).

La spécificité des actions dites "'ibadât" (au sens particulier du terme) est donc de constituer du dhikr de type 2 : ces "'ibadât" servent de moyen pour établir, entretenir et augmenter le lien spirituel du cœur avec Dieu : il s'agit du taqarrub rûhânî conséquent (A.2).

Toutes les actions de 'ibâdât n'ont été instituées que pour établir le dhikr ullâh ; et l'objectif (à rechercher) par elles est l'acquisition du dhikr ullâh. La preuve en est que le Prophète a dit : "La circumambulation autour de la Maison, (le parcours) entre as-Safâ et al-Marwa, et le fait de jeter des pierres sur les stèles n'ont été institués que pour établir le dhikr ullâh (iqâmatu dhikr illâh)" (Abû Dâoûd, 1888, at-Tirmidhî 902) (Al-Wâbil us-sayyib, p. 105).

On peut donc appeler les actions de 'ibâdât : "actions de dhikr" (tasmiyat us-sabab b'ism il-mussabbab)

Par ailleurs, on peut remarquer que le dhikr de type 1 n'inclut pas (lâ yatadhammanu) le dhikr de type 2, mais en engendre normalement le besoin ; en effet, quand on pense à Dieu et qu'on ressent Sa Présence, on veut faire quelque chose qui nous rapprochera de Lui (nous allons revenir sur les actions de ce type plus bas).
Par contre, le dhikr de type 2, lui, inclut le 1 (yatadhammanuhû) pendant que ce type 2 a cours (à condition que l'action des 'ibâdât qui a pour objectif de réaliser ce 2 soit accomplie correctement). C'est-à-dire que le fait de pratiquer l'action de 'ibâda avec l'attention intérieure voulue, cela mène également à revivifier la Présence de Dieu.

Le dhikr de type 2 (c'est-à-dire le rapprochement avec Dieu) demeure, même quand le 1 passe à l'arrière-plan de la conscience (et ce parce que le croyant vaque à ses occupations temporelles). Par contre, si on fait une action que Dieu déteste (c'est-à-dire une action qui a été interdite dans les textes des sources), ou si on reste négligent lors de l'accomplissement de ses actions de 'ibâdât pendant un trop long laps de temps, le rapprochement avec Dieu diminue.

Par ailleurs, le dhikr de type 1 a parfois besoin – en sus de la pratique des actions des 'ibâdât – d'être revivifié par un rappel (tadhkîr), et cette revivification communique en retour une nouvelle vigueur au dhikr 2. Ainsi, parfois, le fait d'écouter un prêche sur Dieu ou un rappel sur les réalités du Paradis ou de la Géhenne revivifient la présence de ces choses en soi, et les actions de 'ibâdât que l'on fait immédiatement après s'en trouvent revigorées, conférant un rapprochement plus important avec Dieu.

Chacun connaît le célèbre récit où Hanzala vint trouver le Prophète pour lui dire : "Hanzala a du nifâq ! – Qu'est-ce donc ?" s'enquit le Prophète. Il dit : "Nous sommes en ta compagnie et tu nous rappelles (tudhakkir) le paradis et le feu ; c'est comme si nous les voyons de nos yeux ; puis, lorsque nous côtoyons notre épouse, nos enfants et nos affaires, nous oublions (nassînâ) beaucoup." Le Prophète le tranquillisa par ces mots : "Si vous restiez constamment dans (l'état dans) lequel vous vous trouvez lorsque vous êtes en ma compagnie, et lorsque vous êtes (occupés) à vous souvenir de Dieu ("wa fi-dh-dhikr"), les anges vous serreraient la main quand vous vous trouvez sur vos lits et sur les chemins. Mais, ô Hanzala, un temps et un temps ("sa'atan wa sâ'atan") !" (rapporté par Muslim, 2750, at-Tirmidhî, 2514) (la traduction que nous avons faite de "wa fi-dh-dhikr" – selon laquelle le Prophète parlait non pas de rester constamment dans le dhikr mais de rester constamment dans l'état dans lequel on se trouve lorsqu'on fait le dhikr – correspond à l'interprétation de at-Tîbî citée dans Mirqât ul-mafâtîh).
Quand Hanzala se tracassa de ressentir quelque chose diminuer en lui, il parlait – wallâhu A'lam – du dhikr de type 1 : ces réalités qui affleuraient à la surface de son océan intérieur lorsqu'il venait d'entendre le rappel fait par le Prophète quant au Paradis et à l'Enfer (soit le dhikr de type 1), il ne les ressentait plus à un degré aussi présent après s'être adonné à ses activités temporelles ; c'est ce qu'il exprima ainsi : "Nous oublions beaucoup". Il crut donc que c'était la Présence de ces choses (tadhakkur / istihdhâr) qui n'était pas assez conséquente en lui, donc qu'il était un Hypocrite dans l'action (nifâq ul-'amal) (cliquez ici et ici).
Dans la réponse qu'il lui fit, le Prophète lui dit qu'il était normal que, une fois plongé dans ses activités temporelles, il ne restât pas dans le même état ("hâl" est le terme qui figure dans la version de at-Tirmidhî) de Présence que celui qu'il ressentait :
– quand il était en la compagnie du Prophète [rester en sa compagnie, mussâhaba, engendrait un dhikr de type 1, n'en parlons plus quand ils prononçait un rappel, tadhkîr, concernant le paradis et l'enfer ; rester en la compagnie des pieux et éventuellement écouter leur prêche produit, comme expliqué dans des hadîths, un effet voisin, bien que moindre que celui de la compagnie du Prophète] ;
– et quand il était occupé à faire le dhikr [il s'agit apparemment du dhikr de type 2, c'est-à-dire les actions de 'ibâdât].

C'est bien parce qu'il existe cette distinction entre ces deux types de dhikr qu'il est entièrement autorisé de fixer un moment précis (et revenant régulièrement) pour se rassembler pour un prêche (même si, au bout d'un long moment, il est mieux de s'abstenir d'en faire une ou deux fois, afin que le public ne se mette pas à considérer que le rassemblement ce jour-là est ta'abbudî).
Alors qu'il n'est pas possible de fixer un moment précis et régulier pour se rassembler pour une action des 'ibâdât, si les textes des sources ne l'ont pas fait (cliquez ici).

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II) Voici 2 sous-types, au sein du Dhikr de taqarrub, de rapprochement conséquent (type 2 suscité) : 2.1) le Dhikr de rapprochement simple (dhikr mujarrad) ; et 2.2) le Dhikr de rapprochement qu'accompagne une parole ou une action (dhikr maqrûn bi qawlin aw 'amal) :

Le fait de penser à Dieu en son for intérieur (dhikr qalbî), et le fait de réfléchir (tafakkur) sur les Œuvres, les Attributs et les Noms de Dieu, sont deux actions instituées en islam ; et elles ont elles aussi pour objectif l'acquisition d'un lien du cœur avec Dieu.

Cependant, ces deux actions sont, primo, pour une grande part du dhikr de type 1 et pour une part moindre du dhikr de type 2.
Secundo
, elles sont globales (mutlaq) ; se suffire toujours de ces évocation intérieure (dhikr qalbî) et réflexion (tafakkur) ne peut dès lors conduire qu'à constater que ces deux actions sont rapidement, lorsqu'on se suffit d'elles, submergées par la vague de kayfiyyât qu'engendrent les paroles et les actions corporelles que la vie terrestre nous impose (cf. Hujjat ullâh il-bâligha 1/216).

C'est pourquoi, l'islam a institué le fait de penser à Dieu en son for intérieur, et de méditer sur les Œuvres, les Attributs et les Noms de Dieu, mais l'islam a aussi institué, pour que l'homme se rapproche spirituellement de Dieu, le fait de penser à Dieu (dhikr qalbî) qu'accompagnent des paroles, des postures, des gestes, des offrandes et des privations dédiées directement à Dieu.

Les actions de penser à Dieu en son for intérieur (dhikr qalbî), et de méditer (tafakkur) sur les Œuvres, les Attributs et les Noms de Dieu constituent du dhikr intérieur simple (dhikr mujarrad, de type 2.1).

Les actions de 'ibâdât, elles, sont constituées du fait de penser à Dieu en son for intérieur (dhikr qalbî), pensée qu'accompagnent des paroles, des postures, des gestes, des offrandes ou des privations dédiées directement à Dieu. Il s'agit de dhikr qu'accompagne une parole ou une action (dhikr maqrûn bi qawlin aw 'amal, de type 2.2).

Ainsi, faire l'action de penser un instant à Dieu en son for intérieur (dhikr qalbî) est une action de culte, qui permet de se rapprocher avec Dieu. Mais faire cette action intérieure tout en prononçant une parole de glorification de Dieu est une action de culte plus avancée. Et faire l'action de penser à Dieu en son for intérieur tout en adoptant la posture corporelle qui témoigne que de son être tout entier on se tourne vers Dieu est également une action de culte avancée.

De même, faire l'action d'être reconnaissant, au fond de son cœur, à Dieu, en pensant à quelques-uns des bienfaits que Dieu nous a octroyés de par Sa faveur, cela est action de culte. Mais faire l'action d'être reconnaissant à Dieu en son cœur, tout en Lui exprimant sa reconnaissance par la parole appropriée, c'est une action de culte plus avancée. Et faire l'action d'être reconnaissant à Dieu en son cœur, tout en Lui exprimant sa reconnaissance par la parole appropriée et par une prosternation devant Lui (ce qui est institué d'après certains ulémas), c'est une action cultuelle encore plus avancée.

Quand on a compris cela, on comprend pourquoi l'islam ne s'est, pour établir le lien du cœur avec Dieu (dhikr de rapprochementtaqarrub, de type 2), pas contenté d'instituer :
- l'évocation de Dieu en son for intérieur (dhikr qalbî, type 2.1) ;
mais a, en sus de cette évocation en son for intérieur, institué :
- des paroles pour faire les Louanges de Dieu et Le magnifier ;
- des gestes à accomplir pour Lui témoigner sa servitude et l'amour qu'on a pour Lui ;
- des "offrandes" ou des "sacrifices" à faire en Son Nom ;
- le délaissement de certains plaisirs pour Lui (tout cela formant le type 2.2).

Il y a donc la prononciation des formules d'évocations de Dieu (adhkâr lissâniyya), d'invocations d'éloge de Dieu (du'â uth-thanâ'), du texte de la Parole de Dieu (tilâwat ul-qur'ân), et d'invocations de demandes adressées à Dieu quant à ce dont on a besoin (du'â ul-mas'ala). (Cliquez ici.)

En termes de postures et gestes, il y a le fait de lever les mains devant soi, ce qui peut être fait quand on demande à Dieu ce dont on a besoin (du'â ul-mas'ala, que nous venons de citer).
Il y a aussi la prosternation seule (sajda mujarrada), qui est instituée après la récitation de versets coraniques évoquant cette action, ainsi que – d'après certains ulémas – pour remercier Dieu (Zâd ul-ma'âd tome 1).

La prière rituelle (salât), on peut dire qu'elle consiste en une combinaison :
– d'évocation de Dieu en son intérieur,
– de prononciation de paroles à la Gloire de Dieu, de passages du Coran et de demandes adressées à Dieu,
– le tout étant intégré à des postures exprimant que tout entier on est tourné vers Dieu (posture debout les mains croisées en signe de respect et de dévotion, posture courbée, posture prosternée, posture assise, le tout vers la Maison de Dieu).
Ash-Shâtibî a évoqué quelque chose de cela (Al-Muwâfaqât 1/338). (Cliquez ici pour lire notre article au sujet de la présence de l'intérieur pendant la prière.)

Le pèlerinage à la Maison de Dieu (hajj) consiste lui aussi en une combinaison d'évocation de Dieu dans son cœur, de paroles de glorification de Dieu, mais le tout est englobé dans non seulement des gestes et des postures, mais aussi un véritable déplacement physique en des lieux particuliers (cliquez ici) (cliquez également ici, afin de découvrir en quel type d'action cultuelle le pèlerinage consiste-t-il).

Il y a également la dépense de certaines de ses possessions matérielles pour Dieu, ce qui revient en quelque sorte à offrir à Dieu quelque chose que l'on a acquis et que l'on aime, Lui témoignant de notre amour pour Lui.
L'aumône (sadaqa) est ainsi une action cultuelle d'offrande (puisqu'on donne un bien matériel sans rien attendre en retour) à Dieu (d'après certaines écoles, en sus de la dimension de 'ibâda, l'aumône comporte aussi une autre dimension, comme exposé dans un autre article)…
Le sacrifice (tadh'hiya) de certains animaux au Nom de Dieu constitue lui aussi une dépense, le fait d'offrir quelque chose de précieux à Dieu, puisqu'on sacrifie un animal au nom de Dieu : cette action et la parole qui l'accompagne donnent expression et force à un sentiment précis.

Toutes les actions citées jusqu'à présent (adhkâr lissâniyya, du'a' uth-thanâ', du'â ul-mas'ala, tilâwat ul-qur'ân, salât, hajj et tadh'hiyya) consistent en le fait de faire (fi'l) des choses : prononcer des paroles, accomplir des gestes, faire une offrande.

Or il existe un dernier type d'actions de 'ibâda : les actions de délaissement (tark) momentané, pour Dieu, de certaines des choses qui font le plaisir de l'homme.
C'est le cas du jeûne (siyâm), qui constitue une action de culte par le fait même de délaisser momentanément pour Dieu ses plaisirs alimentaires et sexuels (cliquez ici).
Il y a également la retraite spirituelle (i'tikâf), qui consiste à se retirer pendant quelques jours, pour Dieu, des affaires temporelles et à se rendre dans une "maison de Dieu" (une mosquée).

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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